En plus de nos lunettes de soleil, bonnets pour les plus frileux, et les coupe-vent bien d’actualité, nous sommes arrivés avec nos couverts de toutes les couleurs (127) qui ont décoré les tables pour le partage du saucisson patates prévu à St Igny de Vers, servi par de charmantes hôtesses en « gants blancs » noblesse oblige. La grande serviette à carreau étant de rigueur, chacun a pu manger « proprement, les dévoués « balayeurs et yeuses » ont eu je pense, un peu moins de travail pour nettoyer la salle.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, remercions d’abord toutes celles et ceux, qui ont offert généreusement de leur temps pour que tout se déroule dans la joie et la bonne humeur, ainsi que ceux qui, ne pouvant marcher, sont venu nous entourer de leurs sourires amicaux et de leurs encouragements.
Aujourd’hui, 3 groupes partaient crapahuter aux alentours, chacun selon ses capacités du moment.
26 personnes chez les Pas Tranquilles pour un parcours de 7km. Le nombre augmente avec le beau temps qui arrive …d’autant plus qu’il y avait aujourd’hui une « carotte » : le saucisson patates.
Pas de Denis aujourd’hui, c’est sa douce Rosette qui nous a guidés … sans aucune erreur … le trajet était bien indiqué sur son plan, pendant que notre « homme » se morfondait au fond de son lit de misère… Notre ballade a commencé, comme prévu, par une grimpette pas trop raide, mais assez longue (le souffle a du se mettre au rythme), avant de redescendre …en traversant des forêts aux arbres immenses à la canopée « bruyante ». En effet, à un moment donné, nous avions l’impression qu’un torrent grondait derrière le rideau d’arbres … ou bien une cascade … mais ce n’était pas possible… c’était le sommet des arbres qui ondulait avec force, sous les poussées du vent, ETONNANT !!!
Quelques « essais » de figures de patin à roulettes… vous vous souvenez ? ceux de notre jeunesse, avec les roulettes de fer à roulements à billes, et attaches de liens de cuir …un chemin bien assez caillouteux roulait par moment sous nos pieds, mais grâce à nos bâtons… aucune chute n’est à déplorer.
Nous sentons bien que le printemps s’installe. De jeunes bovins nous offrent le spectacle de courses effrénées et de bonds d’une légèreté surprenante pour des bêtes aussi lourdes. Les talus couverts de violettes (mais aujourd’hui sans odeur : énigme ?) nous donnent envie d’en faire des bouquets.
La nature démarre avec force, la vie est là, autour de nous, les oiseaux chantent à tue-tête et les résineux, pour mieux nous accueillir, exhalent leur parfum quand on les frôle.
Encore une marche « hors du temps » sous le signe de la gaité, malgré la fraîche caresse du vent qui ne nous a pas quittés.
Merci Rosette, merci à nos animateurs sans qui tous ces plaisirs resteraient ignorés.
Francine