Trois paires de pieds et trois têtes nouvelles pour cette petite balade autour de Chauffailles qui affichera 7km500 à notre arrivée. Nous sommes aujourd’hui 19, tout sourire, content d’être ensemble.
Un petit air très frais nous tient compagnie un moment, dès l’échauffement fait sur le lieu de RV.
Il commence à plaire… cet échauffement, c’est que ça fait du bien de dérouiller son corps un peu avant d’attaquer la marche… et … on démarre, les langues vont bon train … elles aussi ont besoin d’un bon dérouillage … et quoi de plus facile … juste en partageant les dernières nouvelles avec son voisin … OUI, nous savons que « GABRIEL » doit venir dans notre région dans l’après-midi, mais n’avons pas l’heure exacte du RV…. Nous devrions pouvoir rentrer sans encombre.
En montant doucement, mais sûrement, vers la forêt qui nous attend, une odeur de résineux fraichement coupés nous accueille, le débardage récemment effectué encombre encore bien assez les chemins, donc un exercice de plus, on plante son bâton, on lève le pied … on regarde bien où on le pose … et on avance sans lâcher la ronce que l’on tient à la main dans la figure de son voisin de derrière !!!
Plus de branchages … mais en revanche, la boue … le poids des véhicules de débardage détériore beaucoup les chemins, et nos pieds s’incrustent facilement dans leurs traces profondes rendues gluantes par la dernière neige.
Une coupe de bois à l’orée de la forêt donne l’idée à Dan de jouer à la marchande en nous proposant de belles « allumettes » … on me fait remarquer que le port du casque était obligatoire sur ce chantier … vite, filon … ça n’a pas encore été remarqué.
Il faut penser au retour, bientôt la boucle prévue sera bouclée… mais avant, pour notre plus grand bonheur, un couple de chevreuils, dérangé par notre arrivée, détale avec de grands bonds, en traversant un pré immense… Nous avons le temps de bien les admirer.
En arrivant à l’étang de Chauffailles, l’eau à moitié dégelée fait de beaux motifs, là aussi, notre passage dérange un groupe de col verts qui nous offre une belle envolée, suivi d’un amerrissage sans faute. Encore une fois, la nature nous a gâtés.
C’est l’arrivée, mais nous avons perdu quelques « clients » en route qui rentraient directement chez eux sans revenir jusqu’au lieu de RV.
Les étirements sont réclamés… une fois les chaussures un peu nettoyées dans des restes de neige…et c’est l’apothéose …Le grand Denis dans son interprétation UNIQUE du LAC des CYGNES et c’est avec des cris de joie que nous nous quittons … jusqu’à notre prochaine aventure.
Francine