LES PAS TRANQUILLES AUTOUR DE CHAUFFAILLES

Ce 18 décembre, température assez douce pour la saison, avec un soleil qui a l’air de vouloir nous accompagner au RV de l’ECB…le groupe se rassemble autour de Denis qui compte ses ouailles… 14 personnes bien décidées. Nos statistiques sont en baisse en cette période hivernale, beaucoup de casse dit Denis, foulures, entorses, et autres misères qui empêchent de bien marcher.
Espérons qu’à la rentrée, dans 15 jours, certains bobos ne seront plus d’actualité.

Aujourd’hui, c’est une ballade autour de Chauffailles qui est prévue, donc, direction la rue centrale que nous traversons avec l’œil distrait par les façades des magasins qui rivalisent d’ingéniosité pour attirer les regards avec leur décoration de Noël … c’est beau … le rêve commence.

Dès les premiers pas hors de la ville nous avons la surprise d’être accueilli par l’âne MERLIN, vous savez … l’enchanteur de la forêt de Brocéliande qui vit dans nos contrées sous la forme d’un âne et que nous rencontrons souvent, sans y prêter suffisamment attention … Je pense qu’il veille sur nous en nous insufflant de belles pensées pour que nous ne soyons jamais déçu de nos ballades.

Par moment, nous traversons des zones d’habitations plus ou moins encore en rénovation, des lieux qui font envie car très bien rénovés, des prés verdoyants des potagers plein de légumes bien vert, la nature reprend vie… et mon Dieu, qu’elle est belle cette nature … si nous étions peintre, nous pourrions poser notre chevalet et essayer d’immortaliser ce que nous admirons.

Un nouveau calvaire nous a ouvert ses bras, au pied duquel se trouve, dans une niche fermée par une vitre, une petite vierge de métal. Si nous regardons bien, on peut voir un nid de guêpes dans l’arrondi, en haut, et quelques nids bien blancs, comme du coton très léger … d’araignées … je pense. Les insectes savent profiter des abris qui leur sont offerts.
Sur le pied de la croix, quelques lignes gravées … entre autres : dire 1 pater et 1 avé, pour gagner 200 jours d’indulgences…, c’est pas beau la vie ???

Myrtille, petite cobaye citadine, bénéficie à chaque sortie, de la cueillette de belles plantes, que sa « maman » qui marche avec nous, lui ramène avec « amour » Je me souviens de moi, petite fille, marchant avec ma grand-mère, dans les chemins de Caluire (autour de Lyon) Elle portait sur son épaule un très grand torchons noué aux quatre coins, dans lequel nous mettions toute l’herbe que nous pouvions cueillir sur le bas-côté des chemins …chaque jour, pour les lapins qu’elle élevait

Aujourd’hui, Denis ayant passé les rennes à notre doyenne, Yvonne (qui marche depuis plus de 23ans avec le GRS)… connaissant bien le coin pour l’avoir souvent pratiqué, et étant de cette région, elle nous guide de main de maître, NOUS tous derrière ….et ELLE devant … comme le petit cheval blanc … de la chanson …
Bravo Yvonne, et vive le GRS qui sait nous garder en santé.
Bien sûr, pour cela, une seule condition … PARTICIPER….

Quelle distance avons-nous parcourue ? Et bien, le GPS de Denis annonce 7Km 400 à l’arrivée, ce sont donc 7.400 mètres de PLAISIR que nous a apporté cette randonnée, avec le vent comme compagnon, qui nous a décoiffés, vivifiés, nos joues sont roses et fraîches aussi surement qu’un soin chez l’esthéticienne, nous sommes heureux de cette ballade comme de toutes celles que nous faisons chaque semaine , toutes différentes, et pourtant si semblables par la beauté des paysages que nous traversons.

La Saône et Loire est vraiment un écrin de verdure, quelle chance nous avons.

Francine