Les Pas Tranquilles autour de CHAUFFAILLES

Un peu de marche prévue sur le macadam pour la traversée de Chauffailles.
Denis enfile son beau gilet jaune pour pouvoir SIGNALER le groupe sur la route.
Question : QUI ? de ses fans va revenir avec « sa cousette » pour raccommoder l’épaule de son gilet qui ne tient plus qu’à un fil… Si Rosette savait ? Vite elle accourait la première au secours de son preux chevalier !!! Quelques échauffements sont les bienvenus avant de se mettre en route. 19 marcheurs et cheuses aujourd’hui dans des vêtements (très colorés ça sent le printemps) qui ont envie de partager ce qui leur tient à cœur … ou tout simplement prendre des nouvelles de ceux qui étaient absents depuis quelques temps.
Belle promenade, température clémente, mais de temps en temps, selon que l’on marche à l’ombre, on sent une fraicheur … bien de saison … Pour ne pas toujours répéter que notre région est très belle, nous en sommes tous convaincus, tout simplement quelques photos pour vous faire profiter de ce que nos yeux ont pu admirer.
Un étang aménagé a retenu particulièrement notre attention, et nous y avons fait une petite halte pour l’admirer. Je pensais découvrir des prairies en fleurs et me préparais à vous les faire…voir et sentir… et bien non, pas de fleurs bien en vue aujourd’hui … juste de discrètes violettes, si minuscules dans ces grandes étendues, que l’on doit se baisser pour les découvrir sur les bords des sentiers…
Notre ballade arrive à sa fin, ceux qui habitent sur le trajet du retour, nous quittent en remerciant Denis, nous ne sommes plus que quelques-uns de retour sur le parking où nous pouvons pratiquer nos étirements pour être en super forme demain.
Et sur nos pare-brise ? un petit papillon blanc, différent pour chacun, avec quelques mots de poésie, c’est LE PRINTEMPS des POETES.
A mardi prochain, pour une marche en 2 temps autour du thème « RANDO Saucisson Vigneron » pour tous ceux qui le souhaiteront, à ST Igny de Vers.
Francine

Poème de l’instant
Avant de tout dire
Toute la beauté du monde, je ne peux pas te la dire. Mais rien ne m’empêche d’un peu l’approcher avec toi.
Il y a de si grands murs qui cachent les jardins, des dépotoirs au bord des plages, des ghettos dans des îles, tant de blessures aux paysages.
Par bonheur, un peu de splendeur demeure alentour et le dire, même tout bas, par amour, c’est croire encore qu’un jour, nous irons la trouver, toute la beauté du monde.
Carl Norac, « Avant de tout dire », Le livre des beautés minuscules, Éditions Rue du Monde.