LES PAS TRANQUILLES accompagnés de Plus Rapides… à Foupeysson du 19 novembre

13H30 : au rendez-vous du Cébé, les animateurs des groupes 2 et 3 cogitent …résultat : nous marcherons ensemble.
Co-voiturage habituel : 10Km pour arriver au deuxième rendez-vous à la Croix de Foupeysson.
Avec nos raquettes, lentement, nous cheminerons sur les crêtes boisées zé ratiboisées, recouvertes d’environ 1,23m de neige nous promettait Denis. (traduire 1cm23 non fondus). Hélas, une machine monstrueuse, tous phares allumés, était au travail et nous pouvions entendre tomber des douglas majestueux dans un fracas d’enfer. J’ai ressenti une grande douleur dans ma poitrine, je n’aime pas entendre couper puis voir tomber un arbre, c’est comme si une partie de moi disparaissait.
Il faudra également se munir d’un masque à oxygène, car nous culminerons à 900m. Au menu de ces 7,32 km, une monstrueuse montée de 500m hors catégorie. La montée est tellement raide, qu’en reconnaissant le parcours dimanche, j’ai eu le bout du nez tout rappé. Vous comprenez bien, il a essayé de nous impressionner… mais aucun nez rappé et les masques à oxygène sont restés dans les soutes.
23 personnes au total qui se retrouvent ou se découvrent… tout le monde ne connaît pas tout le monde. Les langues s’activent. Le brouillard pénètre, si l’on n’est pas assez couvert, ce qui est mon cas et ce n’est pas l’idéal, j’aurai dû prévoir un bonnet et un anorak plus chaud…Heureusement, la marche, ça réchauffe.
Nous attaquons par la face Nord en entrant dans la forêt assombrie par le brouillard qui l’enveloppe. Il ne fait pas chaud. Dès le départ, ça grimpe, et ça grimpera jusqu’au point de retour. La neige du début de semaine est encore présente par endroits, des boules volent pour atterrir dans le cou des copines…A un moment donné, un panneau nous annonce que nous foulons l’ancienne route du sel Digoin-Thizy.
Les chemins sont agréables, pas ou peu de pierres qui roulent sous les pieds. Par moment, de la boue et de l’eau, nos bâtons nous aident dans les passages un peu glissants. Autrement, nous cheminons sur un tapis d’épines épais et confortable. Quelques champignons, mais rien à voir avec la semaine dernière, très peu d’odeurs… comme si le brouillard les estompait.
Au bout de cette montée donc, nous arriverons au monument de Thel, dédié aux 19 maquisards (sur 38), victimes de la barbarie nazie et de l’ état français de Pétain, le 3 mai 1944. (photos faites au mémorial) Certains d’entre nous se remémorent les souvenirs qu’ils ont de la dernière guerre… de leurs pères…et familles disparus.
C’est le retour avec la descente vers le Sud, petit changement de température, il fait plus doux. Un immense châtaignier à feuillage d’or, s’offre au milieu de notre perspective… qu’il est beau, il illumine le lieu, comme pour nous faire oublier ces moments d’abattage que nous venons de vivre. Et pour l’anecdote, je dois vous dire que chaque fois que je me suis trouvée dans le sillage de notre animatrice du jour, ce fut avec délectation, son parfum de Patchouli m’a enchantée. Merci pour ce petit plaisir supplémentaire. Merci à nos animateurs pour les lieux si beaux qu’ils nous trouvent, le travail qu’ils se donnent pour le faire… pour nous, rien que pour nous. Merci Denis.

Francine
PS : en vert, c’est Denis qui nous parle.

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