Les pas tranquilles à Villers

Ô Toulouse !

Après avoir englouti les chapelets de saucisses rapportés par Claude Nougaro pour le réveillon, ça grabouillait grave dans la trapouille. Il était temps de se mettre au vert et quel bonheur de se retrouver sous ce beau soleil pour cette rando tout en douceur sur les collines de Villers et quelles vues mes aïeux.
Au nord, la tour Eiffel dans sa robe d’enluminures, à l’est les magnifiques tours du Kremlin recouvertes de neige.
Janine, toujours espiègle, en profita pour glisser un peu de fromage corse que lui donna prudemment Dominique, dans la culotte du tsar.
Au sud, le Sahara, que je traversais jadis, sur le radeau du docteur Bombard, accompagné d’une simple gourde (je ne parle pas là de ma compagne de l’époque, vous l’avez bien compris) et à l’ouest, les prairies ponctuées de taches blanches aux pets multicolores.
A mi-course, Marie-Hélène nous offrit des sablés de sa confection délicieux et Maguy des papillotes qu’elle avait papillotées elle-même ? hélas non !
C’est à la tombée d’une dou-ou-ce nuit que nous rentrâmes au bercail, accompagnés de trois rois qui partaient en voy-ya-a-a-age.

denis
PS : les photos se sont noyées dans les sables sahariens.