Les pas tranquilles à Vareilles mardi 14 janvier
Mardi, il va faire beau. Seule une brise soutenue fera frémir nos chapeaux. Tel s’exprimait Denis le poète. Eh bien oui ! il a fait beau avec un soleil très présent jusqu’à son couché orange et rouge flamboyant. Une brise soutenue nous a caressés, décoiffés et recoiffés, ce fut un soin esthétique complet… et « gratuit »
Une agréable journée donc pendant tout le temps de ces 7km500.
Nous avons fait cette ballade l’année dernière ; nous étions trois.
Alors mardi, un petit effort, essayons d’être quatre : ceci était le souhait de Denis, et j’ai entendu certaines marcheuses lui dire : je ne voulais pas te laisser aussi seul…
Du coup, c’est au nombre de 22 que nous nous retrouvons au rendez-vous prévu à l’entrée du bois. Sourires, congratulations, retrouvailles et, cerise sur le gâteau : notre président bien aimé qui a besoin de s’aérer les neurones et de se dégourdir les papates pour éviter le risque de prendre racine devant son ordinateur.
Tout de suite, on fait fort… une jolie grimpette nous met immédiatement dans le bain.
Bien entendu, il y a les « lévriers » qui démarrent au quart de tour, les « pas tranquilles » qui forment le lot du milieu et les flâneurs, ou sortant de convalescence qui ferment la marche.
C’est Sabri le chef de file aujourd’hui, à lui l’honneur, carte en main, nez au vent, il flaire la route pour garder la bonne direction.
Sur notre circuit, un magnifique étang ; nous en voyons de plus en plus, les paysans faisant de gros travaux pour arriver à canaliser les eaux de pluie pour leur bétail afin qu’il puisse s’abreuver l’été. Nous en verrons d’autres plus ou moins grands mais tous parfaitement entretenus. Sans eau, pas de vie, nous le savons tous.
Dan, spécialiste de la faune animale, nous signale un ragondin, une aigrette dans son envol à notre approche et un héron, mais tout le monde n’a pas la tête tournée du bon côté au bon moment, tous n’ont pas eu la chance de les voir.
Pour nous booster : un arrêt dégustation, aujourd’hui moelleux au chocolat et petits sablés en forme de cœur (quelle gentille attention), sortent des boîtes contenues dans les sacs à dos ; félicitations aux pâtissières. Chacun apprécie cette pause bienvenue.
Équipez-vous de bonnes chaussures étanches, car il y a quelques passages humides, herbeux, boueux, gadouilleux, marécageux avec des fondrières dont on ne ressort jamais ta… ta… tin !!!
Comme nous sommes les meilleurs, nous nous sommes tous sortis de ce mauvais pas, plus ou moins englués, mais surtout crottés. Je dois avouer que l’une de mes chaussures s’est sentie aspirée par une belle ornière bien grasse !!! ça fait bizarre, je m’en suis extirpée avec un gros bruit de succion, mais je m’en suis sortie. OUF. Et mes chaussures, ça se confirme, sont bien étanches.
Oui, pas mal de boue, des ornières remplies d’eau, des flaques suffisamment grandes pour occuper une partie du chemin… nous avons dû slalomer ; le bras tendu de nos guides servant de rampes à plusieurs aventuriers(ières) un peu perdu au milieu de toute cette boue.
Au moment de récupérer nos voitures, une belle coupe d’arbre toute fraîche me fait penser à une tranche de pastèque, ce clin d’œil me donne envie de lui trouver une place dans mon jardin !!! mais voilà, elle est lourde… Sabri, pas loin, me voyant faire, l’attrape et la pose sur son épaule, fier sherpa, il décide de me la rapporter à la voiture.
Merci Sabri… et bien sûr merci Denis.
Francine
merci Francine pour ces beaux résumés et ces belles photos. J’espère pouvoir participer à la prochaine sortie cela me manque.
Jeanine