LES PAS TRANQUILLES à ST SYMPHORIEN des BOIS le mardi 11 Janvier 2022

par | Jan 12, 2022

Cette jolie rando de 7,9 km (182 m de déni) douce et ronde, aimable et tendre comme un cœur amoureux ne présente pas de difficulté mais sera bien utile pour brûler la bonne grôss galette des rois.
Effectivement, bien agréable cette délicieuse rando aux paysages envoutants, aux chemins bordées de murets de pierres.  Boueuse à souhait, mais nous étions prévenus et équipés pour la circonstance. Peu de degré, gants, écharpes et bonnets de rigueur. Présence du soleil, nous le savons maintenant : Les Pas Tranquilles sont bien vus par madame Météo qui leur fait une fleur dès qu’ils chaussent leurs mocassins !!! Vingt présences aujourd’hui dont sept messieurs, comptant trois animateurs, si je ne me trompe pas en regardant les photos. 
Aucun goûter partage n’est sorti des sacs puisque le thème du jour était le « brûlage des graisses », ce qui fait que chacun s’est abstenu d’arriver avec une petite gourmandise.

Mardi, nous chausserons nos plus belles chaussures hermétiques en plastique à cause qu’on aura deux gués pas très gais à traverser + un peu de boue où coucher (j’avoue que je viens de relire trois fois la prose de Denis) oui, c’est la fatigue, j’ai des excuses …  et vous, l’aviez-vous compris?
Oui, nous avons patassé dans la boue. Oui nous avons slalomé entre les flaques et la glaise collante et mouvante. Oui, nous avons franchi tous les obstacles avec ou sans le bras protecteur de nos chevaliers servants du jour. Pas de splatch dans la boue… rien que le plaisir de se regarder dans le miroir des flaques accueillantes. Cerise sur le gâteau, l’air nous offrait par moment des parfums suaves, discrets mais bien présents.

Etes-vous curieux ? : si oui, quelques mots sur ces murets que nous admirons régulièrement pour leur beauté et l’     allure qu’ils donnent à certains paysages que nous traversons.
Ils ont connu leur apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles quand les états de Bourgogne autorisèrent les propriétaires du Brionnais à clôturer leurs héritages. Ils résultent initialement de l’épierrage des prairies et des sols cultivés, destiné à améliorer les terres agricoles. Les exploitants n’ont plus aujourd’hui les moyens humains, techniques, financiers de les entretenir. Leur sauvegarde semble pourtant essentielle à la préservation de la qualité des paysages et à la mémoire d’un système agricole aujourd’hui révolu mais qui a accompagné le développement de la race bovine charolaise.
Au retour, j’ai laissé entendre que si je ressemblais à Gnafron, je vous mettrai la photo de ma « trombine ».  Vous ne la verrez pas, car grâce à la dose d’arnica que j’ai pu prendre (merci au généreux donateur), elle ressemble plutôt à celle d’une femme battue (mais pas trop).
Pas facile, quelquefois, les « poses techniques » quand on veut faire vite.
Oui je me suis offert un beau vol plané avec atterrissage sur le nez…les lunettes ont eu la bonne idée de vouloir échapper à la casse. ouf !!! et tes bâtons m’a-t-on dit, tu n’as pas pu te retenir?… et bien je n’ai pas de réponse!!!

Au plaisir de pouvoir mettre encore un pied devant l’autre avec vous la semaine prochaine.

Francine