17 décembre 2019

Quelle merveilleuse ballade avec une température agréable cette dernière de l’an 2019 sous le signe du vent, de la beauté et… de la gourmandise.
Dès notre sortie de voiture, immédiatement, le vent se met à jouer avec nous ce qui nous fait éclater de rire avec Michèle, il soufflait avec une telle force que nous avons failli être emportées par un tourbillon…
14 têtes de loup…au RV à Saint Sym, sur le parking de l’église à 14 h 10 (pour ceux qui avaient encore des cheveux sur la tête), Denis ayant pris les devants, le crâne presque rasé, il n’allait pas se laisser faire… lui. Mais moi, la fille du vent, je me suis sentie à l’aise, plus qu’à l’aise, quel bonheur, quel plaisir… et que je te caresse, que je te coiffe, que je te décoiffe, que je t’ébouriffe …ça a duré tout le temps de la marche… ou presque.
Avant d’arriver dans la forêt, le paysage est grandiose. Heureusement, comme suggéré par notre maître de ballet : nous en profiterons pour nous mettre sur notre 31 : robe longue étalon haut pour les hommes, smoking et escarpins vernis pour les femmes. Ainsi parés, nous ne dénotons pas avec la qualité du spectacle offert. Où que nous tournions le regard, ce n’est que beauté…les prés sont toujours verts et nous pouvons admirer, un peu dans le lointain, la course de deux chevreuils partis se cacher à notre arrivée.
J’aime ces cadeaux que nous fait la nature : voir un animal libre !!!
Comme nous nous étions tous regroupés pour les voir, cette halte, est aussi la première sous le signe de la gourmandise. Une offrande de gingembre confit confectionné par Dan, avec « amour » rien que pour nous. Merci Dan, c’était délicieux….
Aujourd’hui, nous avions une consigne : Lors de notre sortie à la Cx d’Auterre, nous avons eu trois chutes à déplorer dont celle des grosses miches de votre serviteur. Michèle Marti. (vous comprendrez que je n’écrive pas son nom en entier pour respecter son anonymat) se rappelant sa jeunesse, tenta une triple boucle plantée, bien plantée, tandis que Maguy Jac… voulut casser la planète de ses petits bras musclés et bénéficia de 45j d’emplâtrement.
En cette saison, il est fréquent de marcher dans la bouillasse, sur des passages gelés ou verglacés. Comme nous n’avons plus vingt ans et que nous ne sommes pas Péchalat – Bourzat,(pour les intimes : Nathalie et Fabian) regardons bien où nous posons nos patins pour ne pas risquer la » fricassée de côtes sur son lit d’hôpital ». Notre ange gardien veillant : aucune chute. Attention il ne faut pas faire baisser la cote de la rando n°3… alors, dans les endroits difficiles : il soulève les branches, aplatit les ronces, soutient vaillamment les imprudents aventurés hors du tracé … Nous avons même eu droit, encore une fois, à de l’escalade d’une barrière avec un cadenas tout neuf… J’ai pu passer à plat ventre entre deux barres de métal, m’étant bien entendu lestée de mon sac et de mes bâtons… certains ont préféré faire de l’escalade ou contourner l’obstacle, chacun choisit ce qui lui convient le mieux.
Encore un chemin devenu « interdit » « privé » et « pourquoi » ?
Encore un parcours à supprimer de notre catalogue… donc, nous avons essayé (pour la première et dernière fois) de le humer, de le déguster, de le savourer, sans nous laisser attendrir par ce chemin recouvert d’un épais tapis de feuilles crissantes sous nos pas, ni attraper par des ronces enjôleuses qui essayaient de nous retenir. Et là : nouveau partage avec des papillotes sorties des sacs… et bien entendu, leurs devinettes… ou leurs proverbes, tout près d’un petit ruisseau cascadant et chantant au milieu d’énormes bloc de pierre.
Comme tout a une fin, il faut songer au retour. Nous laissons sur notre gauche, derrière un très lointain rideau d’arbres, le soleil, énorme disque orangé, magnifique, qui ne cesse de jouer à cache-cache avec nous, nous avançant, lui descendant derrière la colline.
Dernière image sur une maison toute enguirlandée… ça sent bon Noël…avec les encouragements à notre petit groupe par la propriétaire.
A l’an 2020… maintenant
Francine