LES PAS TRANQUILLES à ST-IGNY-DE-VERS sans pluie… ni vent

La rando à Vers est maintenue. Nous avons un petit régime de grains sans gravité. Toutefois, si nous étions un nombre inférieur à 5 à 13h45 devant le Cébé, la rando serait annulée. Et voilà, nous en sommes revenus, avec pour notre plaisir, un soleil de toute beauté qui a embrasé le ciel au moment où nous rentrions, spectacle somptueux rien que pour nous quatre. (Non, non, je n’ai pas copié un ciel d’Australie) …il s’agit bien du ciel d’hier à la tombée du jour à mon retour à St Maurice.
Eh oui nous étions quatre, juste de quoi faire une voiture sans se serrer. Dominique, Madeleine, Denis, et moi-même. Nous avions vraiment envie de marcher. Les gouttes qui tombaient 1/2H avant l’heure du départ se sont arrêtées, juste pour notre rendez-vous… et nous ne les avons pas retrouvées en route, ni dans le Rhône, ni dans la Saône et Loire que nos pieds ont foulé ce mardi.
Donc, pour les frileux, pour ceux qui ont eu peur de se mouiller ou d’être décoiffés, j’ai envie de vous faire envie, de vous faire « baver d’envie ».
Mardi, nous irons manifester à Vers, petit hameau de la commune de St-Igny-de-Vers 69790, lieu de naissance de votre serviteur.
Nous nous garons tout près de la maison d’enfance de Denis, (qui est toujours dans sa famille) près de la chapelle de Notre-Dame-de-Vers. Vers était son lieu de vie, il en connait tous les coins et recoins. C’est tout juste s’il n’appelle pas les arbres par leur petit nom.
Les restes du château de Vers ayant appartenu à son arrière-grand-père (c’était un relais de chasse qui a été en partie détruit par le feu par les nazis en 1944) et qu’il nous montre fièrement, ont été transformés en une grosse maison d’habitation. Les reconstructions se sont faites entre 1946 et 1948 avec les dommages de guerre. Seule la ferme est habitée en permanence. Aujourd’hui, le hameau compte 4 feux.
Vous verrez, la belle chapelle couverte de croix d’or de Bourgogne.
Cette chapelle accueillante aux tuiles vernissées, dédiée à la nativité de Marie, nous donne envie de la visiter et, miracle, nous poussons la porte… elle n’est pas fermée. C’est avec plaisir que nous écoutons Denis nous raconter son histoire, de sa presque destruction à sa restauration et que nous pouvons admirer ses peintures murales… dont certaines à l’or fin.
(Pour vous: ma recherche sur internet)
La chapelle Notre-Dame-de-Vers, dans le hameau du même nom, a été bâtie au XIIe siècle par les moines du mont Saint-Rigaud. Elle attirait de nombreux pèlerins qui attendaient peut-être de leurs prières la destruction des vers nuisibles aux cultures, ou la guérison de leurs enfants fatigués par les parasites homonymes.
Déclaré bien national en 1793, le bâtiment a été rendu au culte en 1874 après d’importantes réparations poursuivies jusqu’en 1879. Sauvée des flammes lors de l’incendie du hameau en 1944 la chapelle se singularise par sa toiture recouverte de tuiles polychromes et son intérieur entièrement peint et décoré à la main, dans un style 1900 qui a fait l’objet d’un programme de restauration de 1993 à 1997.
Prédiction de Denis : mardi on annonce des averses avec une bonne brise d’est raffalant à 70 km/h… Pas une once de vent…Notre ballade, très agréable, nous a conduits dans les bois sur des chemins un peu humides certes, mais de saison, avec des ornières bien entendu, mais nous connaissons, ce n’est pas ce qui peut nous arrêter, bien sûr nous avons slalomé mais nous sommes passés maître dans cet art. Nous nous orienterons au sextant au milieu des plantations de douglas, d’épicéas et de sapins pour une randonnée de 7 100 000 mm à 2 ou 3 millimètres près, plus velue que celle de Vareilles. Je confirme, nous avons circulé à travers prairies et bocages, utilisé des sentiers dont nous avons apprécié la diversité, rêvé devant le plan d’eau de la « Vendenesse » qui héberge des ragondins, dont le propriétaire essaie de se débarrasser, ainsi que des castors qui se font un plaisir de tailler les arbres qu’il vient de replanter… pour leur consommation personnelle…
Où vous prendrez le temps de respirer profondément, de faire des petits pas et de maudire l’animateur qui vous a entraîné dans cette galère, un petit replat pour reprendre son souffle et faire une halte gourmande pour déguster le gâteau au yaourt de Madeleine accompagné d’une tablette de chocolat fin miam… il y en avait pour une belle équipe, nous lui avons fait honneur sans problème, merci Madeleine. …avant d’aborder une fin en pente douce. Ce sera la grosse difficulté du jour, mais pour des « pas tranquilles » aguerris ce sera du pipi de chat. Oui, difficultés passées les doigts dans le nez… la montée de la  » combe à la chèvre » : 451 m assez féroce… Vous l’avez compris : encore une fois, balade agréable, dans une nature amicale. Bon le temps était bien gris, mais ça aussi c’est de saison un temps gris, le soleil n’était pas loin, juste caché derrière les nuages, à nous observer en préparant le spectacle qu’il allait nous offrir en finale de cette journée. L’essentiel, c’est que nous ne nous sommes par fait arroser et que nous avons parcouru nos 7 100 000 mm à 2 ou 3 millimètres près, en 2H1/2. Notre vitesse de croisière se maintien.
Francine