Nous savons tous maintenant que le mardi il fait beau…même si demain et les jours suivants le froid doit revenir galoper dans nos vertes prairies en fleurs, se rouler dans l’herbe, faire des culbutes, et brasser les arbres. Aujourd’hui, c’est mardi, et le mardi : tous en cœur, ouiiiii, il fait toujours beau !!! alors, nous nous retrouvons 19 pour en profiter.

Dès le départ, les anoraks sont mis de côté, on garde encore une petite polaire, beaucoup passeront autour de la taille et pourront être réenfilées dans les sous-bois plus frais. Les Tee shirts sont ravis de prendre l’air, oui, mais eux n’ont pas de poche…enfin, pas le mien.  Où mettre mon appareil photo lorsque je ne m’en sers pas, je ne peux pas le laisser pendouiller et se balancer au rythme de mes pas, c’est désagréable.  On me suggère d’investir dans un soutien-gorge à 3 bonnets… idée à creuser !!!

Les premières violettes s’étalent au soleil sur les bas-côtés, les pâquerettes et les pissenlits se faufilent dans l’herbe bien verte qui repousse. Aujourd’hui les champs sont parés d’un manteau princier… notre parcours est au top  Pour cette rando de 7,4 km et 214 m de déni à ne pas rater, toute la difficulté se situe au départ avec 1,5 km de montée douce et régulière, après, c’est du billard. Tout se passe comme prédit. Notre guide (très spirituel) ne ment jamais. Il est au plus près de la réalité, sauf peut-être parfois lorsqu’il s’égare dans des univers qui lui sont propres, et quand je dis propre…. son dernier délire se passait dans des « bidets »…

Oui, ça montait… mais tout le monde y est arrivé… comme dans chaque groupe, il y a « les gazelles » …  « les tortues »….   et « les escargots ». S’adapter à chacun : c’est la devise des Pas Tranquilles et surtout de Denis.

Aujourd’hui, pause « goûter » avec le partage de délicieux petits chocolats noir, hummmmmm et de figolus.  avant que  nos pas maliciyeux nous conduiront vers les grands mats silenciyeux du champ éolien de Champ Bayon situé à cheval sur mon bidet sur les communes de st Igny et st Bonnet les bruyères .  Pour l’instant, la forêt pleure ses arbres. Les grumes s’empilent pendant qu’elle se dégarnit.
Sont prévues trois éoliennes de 158 m pour une production de 19 Gwh de quoi éclairer et chauffer le cœur de 6500 êtres humains.
Il vous faudra de l’imagination car ces éoliennes ne seront construites qu’en 2023 *
Après les avoir bien imaginées, nous nous enfoncerons dans les forêts profondes et graves où chantent les coucous.
Pour le souvenir, une photo est prise sur ce lieu en changement… On mime les pales qui tourneront dans le vent. Bon, je vous l’accorde, le chorégraphie n’est pas très au point, chacun y va de son interprétation, selon son imaginaire mais avec une belle volonté de participer.
Notre environnement est en perpétuel chambardement, en ce moment, les forêts tombent, le prix du bois flambe… qu’en penser ?
Devant un énorme arbre déraciné, Jean-Claude retrouve, avec le sourire, la dent de son arrière, arrière, arrière grand pépé… quelle émotion !!!

Je n’ai pas entendu le coucou chanter… sans doute trop plongée dans mes réflexions… ce sera pour la semaine prochaine sans doute, je garderai le sou préparé au fond de ma poche (suggestion de Denis)  pour faire un vœu !!!!

Au plaisir de se retrouver en forme et avec le sourire.

Francine

*Si la mise en service semble se concrétiser, l’association Non à l’éolien industriel en haut Beaujolais (NEIHB) ne fléchit pas.