LES PAS TRANQUILLES à SAINT GERMAIN LA MONTAGNE mardi 7 janvier 2020

Encore une superbe ballade.
Treize à la douzaine ?… ai-je pensé en nous comptant.
Douze au départ dont : Sabir (en formation) et Denis, tous deux armés de leur carte IGN. Celle de Denis, avec un contour de parcours surprenant, nous a fait sourire, enfin pour ceux et celles qui avaient leurs bonnes lunettes.
Le temps est gris, le soleil blanc et lumineux nous fait de l’œil en essayant de percer.
C’est la première sortie de l’année.
Se retrouver en petit comité nous permet quelques échanges bien sympathiques.
A peine démarrés, nous entendons un arbre tomber dans un grand fracas. Une tronçonneuse vient de lui donner le coup de grâce. Denis ne reconnaît plus le si joli chemin qu’il nous avait choisi, aujourd’hui élargi et dévasté par les engins du débardage.
Les régionales de l’étape du jour : Yvonne et Babette ont du plaisir à nous raconter (avec un brin de nostalgie) leur vie d’enfant il y a un peu plus de 60 ans quand leurs parents se déplaçaient encore en voiture tirée par un cheval. (Là dans ce pré immense, ou là dans ce coin de forêt qui était autrefois un pâturage, j’amenais les vaches de la ferme pour les faire paître… Là dans cette maison, il y avait une grand-mère qui gardait mes 3 petites sœurs quand maman partait au marché et qu’elle ne pouvait pas les emmener) …souvenirs, souvenirs.
Montées et descentes pour varier les plaisirs durant ce parcours où le Mussy serpente en torrent chantant, parfois impétueux, sur un lit souvent sablonneux bordé de petites plages qui me donnent envie d’y revenir quand il fera plus chaud.
Une halte en haut d’une grimpette, est récompensée par une distribution de pâtes de coings maison, un peu de sucre pour redonner du tonus.
Nous prenons un chemin qui ressemble plutôt à un petit coin de jungle où il faudrait se frayer un passage à la machette, encore un qui va disparaître, déjà de jeunes sapins de 2 à 3 ans y poussent çà et là, dans quelques années et si rien n’est fait, il ne sera plus praticable, perdu pour toujours.
Nous cheminons à un rythme très tranquille nous permettant d’admirer ce qui nous entoure de nous abreuver, de déguster quelques sucreries, en y ajoutant bien entendu les arrêts techniques de rigueur.
La boue n’a englouti personne… les roches saillantes n’ont pas été traîtres… les 7 km 700 réalisés le furent avec plaisir.
Aucun ni aucune treizième à l’arrivée. Ni Dryades, ni Méliades, ni Elfes des bois, nous sommes restés entre nous : 12 paires de chaussures crottées, 12 visages souriants et heureux. Le soleil n’a pas souhaité être du voyage, le temps est resté couvert et gris, mais pas désagréable du tout. Nous sommes rentrés presque avec la nuit et le brouillard qui se manifestait.
Bienvenue en l’année 2020, qu’elle vous soit douce et agréable en vous gardant en santé.
Merci à nos animateurs qui font toujours de leur mieux pour notre plus grand plaisir.
Merci Denis.
Francine