Dix neuf jeunettes encadrées par 3 preux chevaliers, se retrouvent devant le château de Daron pour une
rando un peu escarpée pas si facile que ça – 7,6 km et 188m,
sur la petite commune de OYE où quatre châteaux ont été un jour construits : le château fort d’Oyé, le château de Chaumont, le château de Daron et le vieux chameau féodal des seigneurs de sancenier, aujourd’hui un peu en ruine.
Et bien oui, ce n’est pas commun, et nous avons pu admirer celui de Chaumont à notre retour, grille d’entrée grande ouverte  et celui de Daron près duquel nous avions laissé nos voitures.
Notre colonne s’étire longuement mais  joyeusement sous le soleil qui nous accompagne. Dans un groupe, il y a toujours 3 niveaux : les « rapides », les « rêveurs » et les « trainiauds »… c’est  normal
En tête Denis, entouré des « rapides » et sa devise universellement connue : ralliez-vous à ma barbichette blanche !  Bernard se retrouve dans le sas de décompression avec les « rêveurs », Pierre étant  aujourd’hui voiture balai en gilet fluo pour ne pas perdre un seul trainiaud.
 
Effectivement, pas si facile que ça cette rando du fait de la chaleur un peu exceptionnelle pour la saison, et des grimpettes pas piquées des hannetons.
De gros arbres généreux nous offrent par moment de belles plages  d’ombre bienfaisante et régénératrice dont nous  profitons en nous désaltérant.
Nous irons, équipés de bonnes chaussures et de solides bâtons,
( je rappelle à cette occasion que les chaussures sont obligatoires )pour
arpenter les chemins oyéens.
Tout le monde avait bien compris, personne n’est arrivé en tongs, autres semelles fantaisistes ou escarpins de satin.

En ce qui concerne les bâtons, ils ne font pas encore l’unanimité, et pourtant, c’est si pratique pour se retenir au sol au lieu de s’envoler avec un splatch retentissant, ou encore pour éloigner ronces et orties.

Un ruisseau tumultueux essaye de nous barrer la route, mais nous  passons avec grâce d’un rocher sur l’autre en nous accrochant aux bras solides qui nous sont tendus. Plus loin, c’est une poutre métallique étroite installée au-dessus d’un plan d’eau afin que nous puissions le traverser sans mouiller nos petons… aïe.. certaines ont le vertige… mais tout le monde passera sans anicroche.

Les 22 citoyens et citoyennes sont revenus entiers malgré

une descente gratinée…  suivie du franchissement du détroit des Dardanelles
et après avoir emprunté un chemin bien goudronné qui nous mènera
à la Roue qui tournera à 360° pour nous offrir de jolies vues sur 
les monts de la Madeleine, le Morvan, le mont saint Cyr,
le mont saint Rigaud et Dun et en cas de brouillard, le brouillard,

Pas de brouillard donc nous avons pu nous extasier et remplir nos yeux de toutes ces merveilles.

Comme tout a une fin, c’est le retour. Merci Denis d’avoir préparé cette sortie dans ce décor de rêve pour nous encourager à continuer à marcher.

Merci aux accompagnateurs aux bras solides… Pierre et Bernard.

A la semaine prochaine

Francine