Les « pas tranquilles » à Montaigu
C’est l’œil vif et le mollet ferme que nous nous retrouvons sur l’herbe fraîche du parking de Montaigu. Nous sommes 23.
Tout est calme …. trop calme !
D’emblée nous entrons dans les bois et abordons la grande montée sous les frondaisons grasses zéobscures qui mène au château de la comtesse de la Motte. Yvonne a préparé des échauffements, des étirements, des réchauffements et des rafraîchissements.
Après cette petite halte, merci à toi, Yvonne, (bis) nous mène sur un chemin secret, qui sent la sueur et le crottin , ce petit chemin n’a ni queue ni tête
on le voit
qui fait trois
petits tours dans les bois.
Ce ch’min rigolo
mène au saint Rigaud.
Puis nous passons près du hameau de Vis où il se passe, paraît-il, des choses pas très catholiques. Nous longeons le Mussy qui forme un joli vallon. Les arbres sur notre passage se penchent… respectueusement. Le temps de satisfaire un besoin naturel, le groupe s’est débiné. J’accélère pour le rattraper mais j’ai du mal avec mes mules en reptile.
Toupincoup, je glisse sur une peau de banane, m’étale dans les sables mouvants et disparais. Adieu mes belles mules achetées « au chat botté » rue thomas Fersen à Nantes.
C’est donc à titre posthume que je vous raconte la fin de cette histoire, car, privé de son gros timonier, le groupe va faire une tragique erreur. Au lieu de tourner à droite, il file nord-ouest, puis plein nord, traverse Orléans, souffle sur les braises de Notre Dame de Paris – Roubais (selfi avec Peter Sagan) la petite sirène de Copenhague … Brrrrr’hhh !!! Aux dernières nouvelles, le groupe se dirigeait vers le pôle nord, dépenaillé, hirsute, affamé, harcelé par les loups, les ours blancs et les écureuils. C’est trois ans plus tard, sains et saufs, qu’ils regagnèrent leur logis.
Un petit garçon, inquiet par la disparition de sa grand-mère, lui demanda à son retour. – » dis Mamie, t’étais où pendant ces trois ans ? » – » c’est l’œil vif et le mollet ferme…
Denis
Ps : sur le chemin de saint Jacques notre scribe, Francine B, a tenté un triple salchow avec boucle piquée et coup de pied à la lune un peu présomptueux. La réception fût houleuse et la voilà toute cassée.
Je te souhaite un prompt rétablissement et à bientôt sur les chantiers
Et bien, je vois qu’il s’en passe de belles pendant mon absence. Denis tu fais fort, si fort que j’ai failli redémolir le travail de mon ostéo sur mes côtes flottantes qui, sous mes fou-rire, avaient envie de se refaire la malle.
En te lisant, j’ai éclaté de rire, si bien que la maison en raisonne encore.
Tu vois, tu n’as pas besoin de moi pour distraire tes ouailles, tu sais rendre accro tes admirateurs et trices… dont je fais partie…. J’en redemande …
Je prends encore un peu de repos, histoire de me CONSOLIDER, et dès que je le peux, je reviens me joindre aux joyeux PAS TRANQUILLES.
A tout bientôt.
Francine
Ah Denis quelle poésie pour raconter notre promenade à Montaigu. Je souhaite un bon rétablissement à Francine.