Les pas tranquilles à la Clayette

par | Déc 2, 2022

je ne sais pas qui est le crétin des Alpes qui a dit récemment :
          IL NE PLEUT JAMAIS LE MARDI
mais on a été baptisé dans les grandes profondeurs!
 
Nous étions 14 à répandre à la pelle des ragots sur les absents.
La place rouge était vide.
Nous nous retrouvons  autour du mausolée de Lénine.
Après une petite prière pour le salut d’une âme bien chargée,
 la place Rouge était toujours vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie
La place Rouge était blanche
La neige faisait un tapis
Et je suivais par ce froid, dimanche
Nathalie
Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d’octobre
Je pensais déjà
Qu’après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolat
La place Rouge était vide
Je lui pris son bras, elle a souri
Il avait des cheveux blonds, mon guide
Nathalie, Nathalie

bon, on ne va pas faire un fromage avec ma vie sentimentale.

Comme nous sommes à côté du boureau de Putine et que,
par chance, il reste dans mon sac quelques kilos de ce délicieux
calenzana de la semaine dernière, Yvette Co. (le nom est
volontairement abrégé car Yvette ne veut pas être baptisée au Novitchok)
 qui a vécu  60 ans au Kurdistan turc et qui s’y connait dans le maniement des explosifs,
 décide d’aller y déposer la charge  et BOUM!
Nous applaudissons en sautant sur place.
Je rassure les inquiets, le grand démocrate Vladimir premier,
héros de la sainte Russie, avait détalé comme un lapin.
 
Il pleut bergère, 
l’eau monte monte.
Ayant déjà de l’eau à la poitrine ( pour les plus grands ),
nous décidons d’abréger notre sortie et
quelle ne fut pas notre surprise en arrivant sur la place rouge,
de voir, que le mausolée avait été emporté par les eaux!
Comme Moïse flottant sur le Nil,
les espoirs du communisme doivent voguer entre la Clayette et Nantes.
 
à bientôt
denis