Les pas tranquilles à Gibles
on s’est équipé pour une bonne pêche au gros des familles dans l’étang des grands moulins mais la baleine blanche, sans doute informée par les services secrets ukrainiens, s’est déplacée durant la nuit dans l’étang de la Clayette, attirée par une eau plus confortable, le joli château et parce que c’est plus chic et moins dangereux .
Nous consolons le capitaine Crochet
qui pleure sur sa bite d’amarrage et pis nous partons
aborder les dénivelés féroces.
Nous sommes 20 en ce début d’automne ensoleillé,
cot cot cot cot 19 poules! cot cot cot cot et un coq!
COCORICO!
tout guilleret au milieu de
cette joyeuse basse-cour cot cot cot cot cot …
Ça piaille, on dit du mal des absents qui ont toujours tort
sauf moi, qui ai un devoir de réserve ; dommage!
mais les langues sont vite asséchées car ça monte fort
sur ce « chemin goudronné » les initiés apprécieront.
Enfin nous atteignons Gilette où, nous achetons
des rasoirs puis nous nous enfonçons dans les bois
dont les feuilles commencent à jaunir et brillent comme un ginkgo
biloba aspergé de soleil.
La vue ,ouverte à tous les vents, nous enchante.
Un gros châtaigniers nous offre en ronchonnant les fruits que nous ferons
cuire dans la cheminée ce soir.
Il n’a pas plu,
tout le monde a le sourire
et ça fait bien plaisir.
On se retrouvera à Oyé braves gens.
rosette
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