LES PAS TRANQUILLES à FOUPEYSSON le mardi 10 Mai 2022

par | Mai 12, 2022

Température exceptionnelle aujourd’hui, 26° et même plus. On parle de canicule qui s’installe. Les voitures surchauffées quittent le parking du cébé, la clim s’affole.

Après quelques kilomètres pendant lesquels nos yeux se sont délectés du spectacle des paysages que nous traversons, nous entrons dans les bois de Foupeysson.
Mardi, nous revêtirons nos plus jolies robes fleuries et légères pour aller danser dans les bois de Foupeysson où nous attendront de jolis messieurs tout poilus. Comme nous n’avions pas encore sorti nos jolies robes fleuries de la naphtaline… nous n’avons rencontré personne, ni même la communauté de hippies bien gentils annoncée.

Chemin faisant, c’est maintenant dans  la douce quiétude des bois de Thel , de vrais bois aux feuillus accueillants que nous continuons notre  rando bien sympa (7,5 km + 193 m) sur des chemins bien balayés par le maire. Ça part tout en douceur en un long faux plat montant jusqu’au kilomètre 5,5. Là, nous prendrons une montée assez velue de 500m que nos petits mollets musclés aborderont sans difficulté. L’ombre et la douceur nous enveloppent. Nous nous sentons bien, nous sommes bien. Ambiance calme, chacun s’imprègne de ce moment hors du temps. Et puis, l’habituel besoin d’échanger prend le dessus, et c’est parti : notre petite colonne de 14 marcheurs dont 3 hommes s’étire dans les beaux sentiers qui nous appellent. L’air filtré par des milliards de feuilles qui nous entourent éveille nos sens. Une fragrance particulière imprègne nos narines, pénètre nos poumons, ça sent bon, c’est doux, ça fait rêver (enfin pour celles et ceux qui n’avaient pas le nez qui coule).
Une envie émane du groupe à la suite de ce rêve éveillé : Demande est faite à Denis de nous organiser une sortie piquenique, pour le plaisir du partage, confortablement installés sur des tables et des bancs, près d’un plan d’eau.
On parle de Belmont ? on parle du 21 juin… on partirait du matin.  A voir.
Le temps s’écoulant, les 7km500 avalés avec leurs douces montées, chacun se retrouve sur le lieu où les voitures nous attendent.

Que dire de plus, sinon, bonne semaine à chacun et à chacune, et au plaisir de nous retrouver pour une nouvelle aventure.

Francine

PS : j’ai oublié mes vieux nu-pieds de marche dans le coffre de la voiture qui m’a transportée. Merci au chauffeur de bien vouloir me les rapporter à la prochaine sortie, et je le prie de bien vouloir m’excuser. Non, ce n’était pas la chaussure de Cendrillon ..