LES PAS TRANQUILLES à Chauffailles avec Béatrice mardi 1er mars

par | Mar 3, 2022

Changement de programme aujourd’hui, pour les pas tranquilles qui se retrouvent avec Béatrice qui remplace Denis au pied levé, non sans être allé vérifier notre parcours la veille, merci à toi Béatrice. Nous nous retrouvons donc à arpenter les alentours de Chauffailles, comme la semaine dernière, mais sur un trajet différent !!! Nous sommes loin d’avoir encore tout exploré, nous ne sommes pas blasés.

La sortie de Chauffailles se fait par une petite route, Béatrice surveille et dirige son contingent de main de maître, il ne faudrait pas se faire écraser…
Dix-neuf marcheurs/es dont trois messieurs… peut-être un peu trop chaudement couverts, car, étonnement, après la première heure de marche, on voit déjà les anoraks qui s’enroulent autour des tailles ou s’enfoncent dans les sacs à dos.  Par moment, on se croirait au printemps tant l’ambiance est à la douceur, on s’abreuve souvent. Pas de brise, pas de vent, le calme… donc la chaleur peut s’installer et nous en profitons. Les fleurs sont encore discrètes le long des chemins, bien emmitouflées dans les herbes, les mousses ou encore bien cachées sous l’épais tapis des feuilles d’automne. …

Les idées fourmillent, s’échangent, quand soudain surprise : dans un fossé, une poule est là avec un gros point d’interrogation sur la crête… si si si, regardez bien. Elle se demande ce qui est là, devant elle, si gros. Qui a pu pondre un tel œuf ?… surement pas une de ses copines. En regardant de plus près, c’est normal qu’elle s’interroge… bien sûr car il s’agit d’un œuf de dinosaure…
Si vous voyez autre-chose, je serais curieuse de savoir quoi, car pour moi, c’est un œuf de dinosaure…ou peut-être de tyrannosaure… NON ?

Chemin faisant, nous retrouvons nos petits ânes en babouche dans un pré différent. Nous ne sommes pas accueillis avec des hennissements de plaisir…tout compte fait, étaient-ils de joie la semaine dernière, ou simplement de souffrance.
Donc ils sont là, sans voix, nouvelles photos de plus près pour que vous voyez bien leurs sabots en piteux états, quelques-uns déjà à moitié arrachés…ils font pitié à voir. Ils sont dans le pré faisant face à une grosse ferme. Appartiennent-ils à cette ferme ?
L’une d’entre nous est émue et envisage une possibilité de secours pour ces jeunes ânons aux yeux si tristes.

Une nouvelle recrue, pour cette jolie petite rando. Après interview elle se trouve satisfaite de sa première sortie avec le groupe, autant pour le parcours que pour l’ambiance. Y restera-t-elle ou testera-t-elle aussi ses capacités de résistance avec la 2 ou la 1 … A suivre

Je voudrais faire un retour sur la sortie du 8 janvier à Ranchal où j’avais fait cette remarque : Nous prenons le temps d’admirer un assez gros tas de bois qui nous intrigue par les motifs que nous pouvons voir à l’endroit de la coupe franche.
Signes cabalistiques…signature personnelle du scieur ?
Je vous laisse à votre réflexion.

Donc, voici la réponse de Jocelyne que je remercie :
Pour l’entretien et la bonne croissance des sapins on coupe les branches qui poussent autour du tronc principal jusqu’à environ 6 mètres de hauteur.
Au-dessus des 6 mètres, les branches restent en place et lors de la coupe elles laissent leurs empreintes au cœur du tronc ou elles sont rattachées et donnent ces motifs à la couleur différente que l’on peut observer.
Pour mémoire, vous allez trouver la photo de ce tas de troncs qui nous avaient interrogés avec les photos de la rando du jour.

Et bien voilà, c’est terminé pour aujourd’hui.

Au plaisir de vous retrouver la semaine prochaine, tous et toutes en bonne santé et en pleine forme.
Francine