Les Pas Tranquilles à CHATENAY

Enfin, LES PAS TRANQUILLES ont pu reprendre leur marche… quel plaisir

RV devant l’Eglise de CHATENAY, ravissante petite église de campagne aux abords paysagés.
Très astucieux, la grande porte étant ouverte pour accueillir le passant, une double porte plus légère, grillagée, empêche chat, chien et autres volatiles, de pouvoir rentrer.
A une dizaine de mètres, des toilettes publiques, propres et fleuries pour l’âme en détresse (quand je dis l’âme…)

Belle journée pour cette première d’après le confinement de mars. Nous sommes en Octobre, mon Dieu que le temps a été long. Nos randonnées, nos échanges, nos éclats de rire et notre émerveillement, chaque semaine renouvelés laissaient un vide dans nos cœurs.

Chacun est arrivé avec son véhicule, ou a deux, comme demandé. Les masques ont été enlevés pour la marche, certains les ont gardés, et là, nous avions tout l’espace requis pour ne pas toucher son voisin ou sa voisine. Point de partage de gourmandises, chacun avait sa boisson. Le règlement,c’est le règlement.

Neuf, nous étions neuf, souriants, les cheveux au vent qui était de la fête, histoire de nous caresser discrètement… sans les mains, juste en emmêlant nos boucles (pour ceux qui en avaient)

Deux animateurs officiels aujourd’hui : Pierre et Bernard carte en main, s’interrogeaient de temps en temps à un carrefour qui essayait de leur faire perdre la bonne direction, mais qui jamais n’ont faillis.

Bien sûr, nous sommes montés, n’est-ce pas Michèle, un peu rude pour une reprise… les jambes un tantinet rouillées mais le coeur vaillant, et tout naturellement sommes redescendus dans un cadre merveilleux,
même si le soleil s’était mis en RTT, et quelques gouttes essayé de nous rafraichir. Le sol, lui, était toute douceur par endroit de la moquette grand luxe, parfois recouverte de beaucoup de feuillages détachés de la nuit (le vent ayant soufflé en bourrasques)

Châtaignes et pommes jonchaient le sol pour le plaisir de Bernard psalmodiant : moi j’ai mon couteau…heu…Peu de senteur, mon nez en alerte un brin déçu. Pourtant dans le sous-bois, des champignons commencent à se montrer, et joignent leur parfum subtile à celui des mousses et de la terre se transformant en humus.
Michel qui a l’air d’un fin connaisseur et Bernard les nomment par leur petit nom…je suis toute ouïe.

Deux heures et demi de ballade dans le plaisir des retrouvailles, un peu moins de 7km parcourus.
Choix de Bernard pour une douce reprise après autant d’arrêt. Merci Bernard qui propose des étirements au retour… et on entend… oh, comme ça fait du bien!!!

Francine.