LES PAS TRANQUILLES à CADOLON, mardi 7 Février 2023

par | Fév 9, 2023

Rendez-vous donc à Cadolon ou Cadollon mardi pour une rando de 
7,8km et 224m de déni, avec une bonne montée de 9 sur l’échelle de mon pépé…….

Et nous nous retrouvons dix huit tous sexes confondus (je suis sûre qu’il y en a qui rient sous cape), sur l’aire de recyclage des ordures… qui aurait pu être sur l’air de La Madelon… mais je ne veux pas faire concurence à Denis….

Temps exceptionnel pour cette jolie rando, nous avons frisé les 12° alors que nous nous étions levés avec des températures négatives. Lunettes de soleil de sortie, pas besoin de gros anoraks, ça sentait le printemps et aussi la chandeleur au moment de la distribution de bugnes au retour.
Merci à la généreuse pâtissière avec son saladier bien rempli.

Aujourd’hui était un jour différent pour moi car j’inaugurais de nouvelles chaussures fabriquées pour marcher 1000 km m’a assuré le vendeur!!! Alors, au lieu de vous parler des feuilles mortes, du soleil et des colchiques qui pointent leur nez, j’ai envie de vous raconter une petite histoire,
celle de mes chaussures qui viennent de m’abandonner.

Arrivées tout droit du Québec où une autre marcheuse n’avait pu les apprivoiser
Confortables et pratiques, elles m’attendaient, elles m’étaient destinées.
Sans jamais me blesser ni me trahir, avec elles j’ai marché sur les chemins
Heureuse et enjouée cheveux au vent, tête dans le rêve…..

Se jouant de la boue, de la pluie de la neige, de la glace, des ronces et des ornières
Toujours elles m’on suivie, toujours elles m’ont servie.
Jamais elles n’ont failli pendant toutes ces années me faisant aller de découverte en découverte
Elles ont avec moi parcouru sans relâche les magnifiques chemins de notre région.
Joueuses et accrocheuses pour évoluer rapidement elles m’ont soutenue dans les montées,
retenue dans les descentes, aidée dans le franchissement des obstacles.
Elles ont été mon socle, mon centre, mon bonheur.

Déchirées, usées et ouvertes, jusqu’au bout elles auront travaillé
C’est avec tristesse que j’ai fait cette découverte et que je dois les remplacer.
C’est ainsi que leur vie se termine en devant les abandonner,
Non sans avoir écrit, en leur honneur, pour le souvenir ces quelques mots pour ne pas oublier
ce que furent tous ces kilomètres avec elles à mes pieds.

Francine