Les Pas Tranquilles à Briennon Mardi 26 Octobre 2021
Au RV de Briennon, sur le parking d’où nous pouvons admirer l’église, Denis, fiche de pointage et crayon en main, compte ses ouailles : COVID oblige. Nous sommes 19 aujourd’hui dont cinq messieurs. Ce matin, ce n’était pas gagné, une pluie fine faisait partie du décor et je pouvais penser que nous ne serions pas nombreux pour cette randonnée sachant que les Pas Tranquilles aiment «de préférence » le beau temps… et nous sommes moins à apprécier celui béni par les escargots.
Dès la sortie du parking, c’est avec émotion que nous longeons le canal sur le chemin de halage. Non, nous ne nous sommes pas baignés dans le courant de l’onde pure au milieu des algues un peu trop vertes pour être honnêtes et des poisson-chats monstrueux mais doux, miaou-miaou ! le miroir de l’eau tranquille nous apporte calme et sérénité. La vigne vierge, éclairée par le soleil, se met en scène elle aussi, lançant ses lianes flamboyantes à l’assaut des haies, des buissons et des arbres pour notre plus grand plaisir.
Puis, nous quittons le canal pour rentrer dans les terres de ‘l’arrière-pays briennonnais et ses sommets zimalaïens aie! aie! aie! Sur un poteau électrique, un nid de cigogne est installé, on ne peut pas le manquer, alors, je le mets dans la boite, il n’est pas courant d’avoir ce plaisir. Dommage, madame devait être partie en courses et nous n’avons pu l’admirer.
Nous longeons des pâturages de blancs bovins du cru. Les chemins sont doux sous nos pieds qui couchent l’herbe toute douce. Quelques arrêts : technique, photos de groupe avec ou sans « pause », observation d’un vol de canards sauvages, pas eu bien le temps de les observer dans le détail ils étaient hauts et pressés, quelques recherches sur les portables pour connaître ce que l’on voit au loin, puis le goûter, rythment notre balade. Aujourd’hui c’est Denis qui régale, un sac de madeleines dans chaque main… citron ou nature annonce-t-il, fait maison bien entendu. Chacun se sert avec le sourire, MERCI Denis pour cette gentille attention, ça fait toujours plaisir.
Puis c’est le retour, par le port où vous pourrez acheter à la criée, de jolis carrés de cabillaud et de délicieux fruits de mer congelés. Comme c’est jour de relâche, pas de criée, mais nous en profitons pour jeter un œil (que nous récupérons immédiatement) sur le port et admirons quelques bateaux au repos, côte à côte, bien rangés, bien sages.
Comme prévu aucune difficulté dans notre marche, à peine de dénivelé, sur des sols sur mesure, herbe douce, terre sans relief agressif. Cette rando de 7,8 km devrait plaire à ceux à qui les montées donnent des boutons car c’est la plus plate de l’année avec un doux dénivelé de 83 m. Un espion dans le groupe (appareil de mesure en main) affirme qu’il y en avait 97 tout de même, de mètres. Quelle aventure !!!
Francine
Petit oubli : merci Pierre, merci Bernard (sans qui je ne serais pas sur la photo), nos chers animateurs, d’avoir été avec Denis aujourd’hui pour encadrer cette sympathique ballade. Au plaisir de se retrouver pour de prochaines aventures.
Francine