Les Pas Tranquilles à Azolette le 10 septembre 2021
Et bien ça y est… nous y arrivons, le GRS recommence à vivre. Toutes les activités vont reprendre petit à petit, il faut que tout se place.
Ce mardi 14 septembre 2021, c’est à Azolette que Les Pas Tranquilles se retrouvent sur le parking de la salle des fêtes. Tout le monde a bien compris, personne ne s’est perdu, même moi, il faut dire que les explications de Denis étaient de première classe. Trois voitures particulières, et deux de co-voiturage avec masques et « portes ouvertes » durant le voyage, (je n’ai pas tout compris mais c’était la consigne !!!).
Une fois les masques enlevés, ça y est. On se reconnait : Bernard, Marie-Claude, Jeannine, Babette, Renée, Dominique, Michel, Yvette, Jocelyne, Denis en super chemisette à fleurs (qui, je pense s’imaginait rester incognito, alors c’est raté) et ma pomme.
Sept femmes pour quatre hommes donc !!! sourire aux lèvres, en pleine forme, avec l’envie de se retrouver, de se raconter, de partager le passé, le futur … la vie quoi. Et en avant, sans se soucier de la vitesse, certains ont des ailes, ça fait si longtemps, mais Denis calme ses ouailles. Modérer ses efforts, c’est la reprise, prudence, on ne court pas, on apprécie le moment présent, on déguste les mûres qui s’offrent à nous. Bien entendu, pas les plus basses, le renard a pu y laisser son empreinte.
Comme il est joli ce petit coin de France, comme elle est belle cette campagne qui me rappelle une comptine enfantine. Azolette : pirouette, cacahuète (Denis me l’a soufflée je ne le nie pas), ça m’a plu.
Pendant notre périple, nous découvrons une cabane dans les arbres, toute de bois confectionnée, offerte au touriste qui désire la tranquillité. Sur la barrière, une affichette : ne pas déranger les vacanciers qui en rêvent (de ce retour aux sources).
Les colchiques pointent déjà leur nez… grrrr, ça sent l’automne !!! mais aujourd’hui il fait chaud, et nous transpirons bien assez.
Chemin faisant, nous passons devant une maison où une dame nettoie son jardin muni d’une magnifique paire de gants de caoutchouc bleu.
Comme nous admirons l’eau limpide qui coule devant chez elle, elle nous explique que cette source n’a jamais tarie, même au plus fort de la sècheresse. Elle en est très fière et nous la félicitons des soins qu’elle apporte à son entretien. Elle nous raconte même qu’il y a un ancien four à pain à l’intérieur de la maison et qu’il fonctionne. Nous sentons sa fierté de pouvoir garder chez elle, un peu de la vie d’autrefois.
Sur le retour, j’aperçois dans un pré en contrebas, un taureau qui a une patte arrière anormalement grosse. Il est énorme, il marche difficilement, et à un moment, se couche dans l’herbe, on sent que son poids le pénalise. Près de lui, une vache lui tient compagnie. Alors, mon esprit cogite. J’imagine que ce magnifique culard a été un très bon reproducteur toute sa vie, et qu’en fin de carrière, ses maitres lui offrent, en remerciement de ses services, une retraite bien méritée, au lieu de l’avoir mené à l’abattoir. Qu’en pensez-vous ? c’est juste mon opinion, mon ressenti, mon imagination. J’aimerais tant que cette histoire ne soit pas une fiction.
Et nous voici de retour au parking, la bouche est bouclée. 7km100 en 2H30.
Tout le monde est content, heureux de ces heures de bonheur retrouvé
Au plaisir de se revoir et de pouvoir continuer ENSEMBLE
Francine

Nous avons la chance au Grs, dans la section petite rando, d’avoir une écrivaine-photographe
hors pair. Elle nous concocte des contes-randos au poil, agrémentés de très jolies photos.
Une petite correction cependant, qui n’entache en rien ton travail, la rando avait lieu
à Vareilles. La semaine prochaine, nous irons à Azolette.
D’autre part, il y a quelques années, je t’avais donné 25 000 $ pour faire la promotion
de mon image ; celle d’un bel homme grand, mince et sportif, blond aux yeux bleus,
riche et célèbre mais n’en fais pas trop quand même …. on va finir par jaser.
La vaccination nous libère petit à petit des contraintes.
Venez marcher, c’est bon pour la santé.
à mardi, pour de nouvelles aventures
denis duss
Sorry Denis, dur dur la reprise, ça commence « fort »… surtout pour l’écrivaine photographe qui s’embrouille les godillots et les bâtons dans ses cartes…ce doit être l’émotion des retrouvailles… oui, c’est surement ça.
J’espère que chacun, chacune aura corrigé et ne m’en veut pas trop. Il y a du y avoir des points d’interrogation dans le public?
sauf pour ceux qui n’ont pas suivi… si si, ça peut arriver (enfin, pas en marchant, car personne n’a encore été « oublié »…
Bon, j’arrête, mille excuses, mais j’avais un JOKER alors je ne m’en sors pas trop mal.
Francine