La «UNE» à Bois Sainte Marie, mardi 18 Avril 2023

par | Avr 21, 2023

Aujourd’hui, j’ai marché avec la « UNE  »

ça commençait mal… arrivée à Bois Sainte Marie… DEVIATION sur Gibles cause travaux !!!
Ce qui fait qu’après avoir fait le grand tour qui me ramenait sur le lieu du rendez-vous, j’arrive pratiquement la dernière… les groupes 1 et 2 étant en train de s’organiser.
J’apprends en chemin que certains n’avaient pas tenu compte de la déviation… c’est pas bien ça !!!

Hésitante sur la distance que je dois choisir,  Jean Pierre m’affirme qu’il n’y a aucune difficulté sur le parcours d’aujourd’hui, Roland confirme que j’en suis très capable.  Au diable les appréhensions, j’embarque pour une douzaine de kilomètres avec une rando des plus agréables dans une nature luxuriante en ce moment piquetée du jaune des pissenlits.

Et me voilà, au milieu d’une belle colonne de vingt personnes fraiches et gaies… pépiant dans tous les sens…bien emmitouflées dans leurs doudounes. Il fait encore frais à 14 heures, mais par moment le soleil nous fait un clin d’oeil… puis s’affirme, l’effeuillage se fait en route… pour terminer en tee shirt.

Un peu de boue… deux contre ordres… demi-tour, c’est pas par là… c’est par là !!!
Un peu d’exercice pour tester sa souplesse en passant sous un tronc d’arbre qui barre le chemin  sans oublier le sac à dos qui doit passer lui aussi. !!!  et oui, il faut pouvoir encore bien se plier en deux… pas de casse… tout le monde est passé. Quelques photos pour le souvenir…
Partage d’un petit goûter amical, c’est trop bon le partage…

Dans le groupe, une sorte de « druide » à casquette jaune, sourire aux lèvres, ayant réponse à beaucoup de questionnements… recherche les traces de vie de la faune de l’endroit : empreintes de chevreuils, grattages de sangliers, traces de sabot de cheval etc…  J’apprends ainsi que c’est pour rechercher des vers afin de s’en nourrir que le sanglier fait tant de ravages dans les terres.
Donc, plus on marche et plus on s’instruit, c’est pas beau la vie ?

Puis le paysage change d’aspect. De vastes étendues rases, sombres, jurent par rapport à ce que nous avons l’habitude de voir. Nous sommes sur Colombier, en nous rapprochant, nous constatons qu’il s’agit d’un gros élevage de cochons, avec ses habitats de tôles dispersés. Une très grande quantité de mères entourées de petits vivent là. Ça sent le printemps dans cette vie grouillante et aussi des effluves inhabituelles un peu dérangeantes mais heureusement diluées par l’étendue de cet élevage. Tout le monde remarque un  minuscule cochon tout noir qui courre comme un petit fou… la vie est belle aujourd’hui pour lui et ses petits copains. Ils deviendront jambon ou saucisson, mais ne le savent pas encore….

Demande est faite à nos animateurs, pour ceux qui le souhaitent, d’aller visiter l’église romane qui date du XIème siècle et qui est la seule du Brionnais à posséder un déambulatoire.

Afin d’écrire ces quelques mots pour le souvenir, je m’informe à nouveau : donc, nous étions et sommes encore vingt, pas de perte, et avons du faire environ 13km…
Au plaisir de vous retrouver sur de nouveaux chemins.

Devinette : connaissez-vous le nom des habitants de ce petit village ?
Et bien, ce sont tout simplement les Boscomariens et les Boscomariennes.
Le saviez-vous ? Moi non.

Francine

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