La rando bourguignon des Pas Tranquilles à St Clément de Vers

par | Oct 13, 2021

Mardi, avant d’avaler un bœuf sans le désosser et d’engloutir une pièce de bojolo par personne, nous irons par-delà les confins des sphères étoilées.
Nous nous mouverons avec agilité et pour progresser dans les ronces sans abîmer nos guibolles, nous revêtirons une culotte propre à manches longues…

 

Telles étaient les consignes de Denis pour cette petite balade des plus agréables, aux décors changeants avec de magnifiques vues sur les Monts de la Madeleine. Nous étions 20 « jeunettes » aujourd’hui, dont 4 hommes.
Une température « idéale », un soleil « participatif » heureux de nous accompagner, et pour encore plus de plaisir, le chant des feuilles mortes qui crissent sous nos pieds dans la traversée des sous-bois et le parfum des champignons cachés dans la mousse (qui font saliver certains d’entre nous qui reviendront pour les cueillir) …

Mais il ne faut pas croire que tout est idyllique quand on marche.
A cette période de l’année, les haies de ronces lancent leurs lianes à notre encontre, certaines traitresses rampant au sol se mêlent à l’herbe douce et drue, un peu haute, qui s’enfonce sous nos pas et si l’attention n’est pas en éveil constant, ce peut être la chute causée par le pied qui reste accroché, coincé… pendant que le corps continue à avancer. Pour ajouter à ce tableau « catastrophe », très souvent le sol est jonché de bois mort et de pierres qui roulent sous la chaussure transformant la marcheuse en équilibriste volante et … atterrissante…

Petit rappel pour se faire plaisir en groupe :

Si vous souhaitez vous investir dans la marche, si courte soit-elle, il vous faut des genoux et un équilibre qui soient en accord avec ce sport. Vos genoux doivent pouvoir supporter la répétition du mouvement dans les montées et les descentes sans provoquer de souffrance.

Vos pieds et vos chevilles, continuellement sollicités doivent également vous suivre avec souplesse.

Une bonne paire de bâtons aide à se retenir ou à s’accrocher si besoin était, pour garder un équilibre parfois surpris.

Conclusion : Il ne faut jamais présumer de ses forces, c’est le secret du plaisir dans la marche.

Francine