Francine vous raconte la Rando Bourguignon à St Clément de Vers du 12 octobre

par | Oct 15, 2021

Cette année, pas de catastrophe climatique.
Tout est au top pour l’accueil des 3 groupes de marcheurs, conjoints et amis, dans la salle des fêtes de St Clément de Vers. Le soleil nous sourit et nous accueille à bras ouverts.
Trois équipes se sont égayées dans la nature, si belle dans cette région, chacune ayant choisi la distance qu’elle voulait couvrir.

Tout d’abord, un beau MERCI à nos organisateurs et animateurs sans qui cette journée n’aurait pas cette saveur si particulière, n’existerait pas, tout simplement. Un merci tout rond, tout chaud, un merci en bulles de savon aux couleurs qui portent les rêves.
Donc merci à vous de prendre ce temps de découvrir, à chaque sortie, des lieux magiques, des lieux qui savent nous emmener ailleurs, des lieux qui nous portent et nous emportent pendant quelques heures, mais quelles heures!!!
Merci à ceux et celles qui oeuvrent dans l’ombre. Aux petites mains qui préparent, servent, avec le sourire même si la tâche devient rude, car il y aurait besoin d’autres petites mains, besoin de relève.
Merci à ceux qui ne marchent  plus ou pas mais sont venus encourager, entourer leurs amis.
Merci à François le photographe de service qui a immortalisé cette journée…

Après tous ses mercis chaleureux, passons aux choses sérieuses. Pour vous distraire un peu, aujourd’hui, je vous ai concocté un menu en « images ». Vous allez comprendre en le lisant.

Depuis le matin, Christine et son équipe dont je parle sous le nom  d »abeilles travailleuses » se sont affairées  pour les préparatifs avec, c’est un peu dur,  les tables et les chaises à installer pour l’arrivée des 79 personnes attendues. Quel travail..

En ce qui concerne les préparatifs du repas, je vais vous mettre dans le secret, histoire de vous amener l’eau à la bouche!!! Je sais que vous n’imaginez pas une seconde en quoi ils consistent ces préparatifs.

Tout d’abord, partir à la cueillette de la délicieuse petite mâche : se baisser, la cueillir, se relever, se baisser la cueillir, se relever… ça, c’est pour la mise en bouche, l’échauffement, vous l’avez compris. Sportives comme elles sont, c’est un jeu d’enfant.

Puis, aller choisir le boeuf (pas encore bourguignon) mais sur pattes au pré. Quelle aventure. Le hasard tout d’abord, un coquin les regarde en leur faisant de l’oeil avec insistance, il se retrouvera à la casserole. Je vous le répète : sportives elles sont, oui, car il a fallu l’attraper… si si si   Championnes de course à pied  et du lancé du lasso les filles.

Quand au gratin dauphinois si moelleux et goûteux, un voisin paysan a proposé sa production, ouf, pas besoin de les déterrer, juste de les éplucher « avare » en main en papotant et s’éclaboussant en les jetant dans une grande bassine d’eau fraîche. Combien y plongèrent de ces belles patates du terroir? Un certain nombre furent sacrifiées mais : avec respect et de main de maitre.

Je vous passe les détails pour le calendos, je déteste le fromage. Si vous êtes curieux, il y a le système enquête et vous saurez tout, mais je peux dire qu’il a été apprécié.

La tarte au pommes maintenant. La cueillette : un vrai plaisir, un amusement de gamines. Secouer l’arbre, prendre une pomme sur la tête, aïe, l’autre sur le coin de l’oeil… oui, c’est un peu dangereux, il y a des risques. Mais comme le dit le proverbe : qui ne risque rien n’a rien. Puis les « pluches »… et là, on peut entendre ronronner la ruche, c’est à celle qui déroulera la plus belle spirale, la faisant danser au bout de son couteau, et puis, il y a les spécialistes des tranches fines, les plus fines possibles.. oui, c’est de la torture pour la pomme, je ne me lancerai pas sur ce terrain glissant, trop gourmande je suis.
A ce moment des préparatifs, le bourdon intervient portant une très grosse boite de fruits au sirop, oui, il n’y a pas que des abeilles dans la ruche, il y a aussi quelques bourdons. Avec son Opinel à 35 lames (dont une ouvre-boite), il ne perd pas de temps en minauderies, et hop, les fruits au sirop se retrouvent dans de petites coupelles.

Le café à discrétion bien entendu, que chacun ira chercher quand il le souhaitera…

Voilà, je pense que vous avez bien lu le menu et que maintenant, vous savez ce que vous allez déguster.

Une fois les trois groupes de marche arrivés, les pass enregistrés, les masques enlevés, le paparazzi du jour peut enfin sévir.

Pendant tout le repas, la ruche est en ébullition, ça bourdonne à toutes les tables… il y a de la peine à communiquer, même avec son voisin le plus proche.
Il faut dire que ça fait longtemps que l’on s’était perdu de vue. Les retrouvailles sont d’autant plus vivantes et chaleureuses.
Au dessert  Gérard entonne « le ban bourguignon » repris par la foule des convives, quand une petite gnôle de prunes qui embaume, circule entre les  tables pour le plaisir des papilles réveillées maintenant. Chut!!!  restons discrets.

Puis vient le moment de la reprise d’une petite marche digestive pour certains… du rangement des tables et des chaises pour les plus courageux avec le balayage de la salle, pendant qu’abeilles ouvrières et bourdons s’affairent dans la cuisine pour le lavage de toute la vaisselle nécessaire malgré le fait que chacun soit venu avec ses couverts et verres personnels.

Pratiquement toujours les mêmes, ces petites abeilles. D’accord, on ne change pas une équipe qui tourne bien, pourtant il serait peut-être judicieux d’envisager une relève, ou tout au moins de l’aide supplémentaire. A votre bon coeur m’sieurs/dames…
Pour l’an prochain, il est absolument nécessaire qu’un groupe de volontaires se crée pour faire l’installation des tables et des chaises, c’est un peu lourd, c’est encombrant, c’est un travail, de préférence, de mâle grand costaud et fort… il doit bien y en avoir 2 ou 3 au GRS!!! ne vous battez pas messieurs même si les places sont chères!!!

MERCI à Jeannette et Dominique. à Christine et Daniel, à Françoise et Christian, à Marie-Thérèse, Chantal et Francine (pas moi … mais la grande)
Merci à la municipalité de St Clément de Vers sans qui cette fête n’aurait pas été si belle.

Francine