Du Col de Charuge à Monsols le 4.06.19
Quelle belle ballade, aujourd’hui, pour Les 14 Pas Tranquilles que nous étions, tous en forme, tous heureux de nous retrouver pour une nouvelle aventure.
Nous avons pu fouler de nos chaussures, pataugas, baskets, groles ou tennis…
7km500 d’un chemin historique très sympathique en passant sur le viaduc du Chatelard, en seulement deux heures et demi, par un temps agréable vu que nous étions souvent à couvert de la forêt et qu’un petit vent nous tenait compagnie, donc nous n’avons pas eu à souffrir de la chaleur lourde qui, probablement, devrait se terminer par de l’orage cette nuit.
La forêt, couverte de douglas, exhalait une suave odeur de résineux, surtout dans les parties en cours d’exploitation, donc : d’abattage. Cette délicieuse odeur nous a tenu compagnie tout le temps de notre périple, un vrai bonheur.
Je viens d’aller faire un tour sur nénet, histoire de me souvenir de ce que nous a narré Denis, pendant cette sortie, sans dire trop de bêtises.
La voie sur laquelle nous cheminions joyeusement tout en faisant également marcher nos langues, a été le tracé du chemin de fer du Beaujolais (le Tacot RSL) qui exploitait les sections Villefranche-sur-Saône – Monsols et Villefranche – Tarare, dont les lignes ont été ouvertes au trafic au début de l’année 1911.
En 1931, une exploitation mixte trains et autocars est mise en place. La suppression totale et effective du « tacot » a lieu en septembre 1934. Les voies furent déposées en 1939.
La voie ferrée franchissait le viaduc de Châtelard sur le ruisseau du Saut. La construction de ce bel ouvrage en maçonnerie qui fait 22 m de haut,
160 m de long et comporte 11 arches plein cintre de 12 mètres d’ouverture, nous a permis d’admirer cet ouvrage, par le dessus, en le traversant.
Depuis, cette voie disparue sert aux marcheurs, nous en avons d’ailleurs rencontré plusieurs (en sens inverse) pendant notre trajet.
Pas d’anecdote particulière, sinon que nous nous sommes parfois assis sur des troncs de douglas entassés, pour une petite pause boisson, et que certaines (dont je fais partie) ont ramené sur leurs vêtements, des traces de sève bien collantes.
Si quelqu’un a « LA SOLUTION » pour enlever cette sève sur du polyester de couleur vert émeraude… je l’en remercie par avance.
Je reprends les explications de Denis :
1 – RV pour tous devant le Cébé à 13h45
2 – nous déposerons les marcheurs (vêtements chauds pour 20 à 25 minutes d’attente) au col de Charuge
3 – les voitures iront stationner à Monsols (pl de l’église)
4 – une ou deux voitures ramèneront les chauffeurs au col
5 – on regarde la bête humaine
Et je dois dire que je n’ai toujours pas compris, sans doute mon âge avancé !!! Je pense que chacun et chacune est bien rentré dans ses foyers
A la semaine prochaine, pour une histoire de « mine » qui devrait en passionner plus d’un.
Francine
Il n'ya pas de galerie sélectionné ou la galerie a été supprimé.
Bien belle balade en effet…..
Pour ce qui est des taches de résine sur les vêtements l’essence de térébenthine devrait être efficace
Mettre un dissolvant (comme acétone sur fibre naturelle ou polyester, toujours faire essai avant, ou dilvolvant pour ongles) avant lavage et tout est partie
Impardonnable je suis …
Oubli énorme, à la fin de mon compte rendu.
J’ai oublié de REMERCIER Denis…
Oui… merci Denis pour le mal que tu te donnes afin de toujours nous trouver des parcours aussi sympathiques…donc merci, merci, merci.
Je constate avec délice que le lourd soleil du chemin de saint Jack n’a pas affecté tes capacités narratives.
Pour les pertes, nous déplorons deux victimes dévorées par les écureuils
et 3 disparus. C’est tout à fait acceptable.
Afin d’éclairer ta lanterne, je reprends mes explications :
– 1 « rv pour tous devant le Cébé à 13h45″
qui signifie que personne ne doit aller à Monsols sans un Ausweis de la Kommandantur. En effet, cela risque de fausser les données d’un calcul
extrêmement compliqué, qu’Einstein lui-même,
n’a jamais résolu.
Ti la tsoin, tsoin
Ti la ti lati la tsoin
et ratatsoin !
– 2 » nous déposons les marcheurs ( et patati et patata bref, il aimait
les frites ! ) au col de Charuge »
Hormis les chauffeurs tout le monde descend, comme pour un arrêt
complet avec buffet campagnard gratuit, mais, ce n’est pas un arrêt complet puisque les chauffeurs doivent aller à Monsols acheter de l’huile et des patates
pour faire les fameuses frites . Hein !
– 3 » Les voitures iront stationner à Monsols »
en fait, elles y sont déjà car elles sont en avance sur l’horaire
( « si vous allez aussi vite que je vous emm…. , pour une fois, vous
serez en avance sur l’horaire » disait Pierre Fresnais dans » la grande descente »
non, dans … « les vieux » ) .
En avance, elles auront le temps d’aller à l’église, dire une ch’tite prière
pour le salut des 14 marcheurs qui se sont imprudemment glissés
dans cette aventure.
4 » 1 ou 2 voitures ramèneront les chauffeurs au col »
Ah ! ah !
Il s’agissait de bouilleurs de cru bien éméchés, fabricant un excellent
alcool à 72 °, qui remontaient au col du grand saint Bernard Devise pour
ravitailler le tonnelet des gros chiens sauteurs.
5 » on regarde la bèèèèêêête humaine »
Le maire m’avait bien promis,
comme ma tante Amélie d’ailleurs,
que le 4 juin 2019, pour nous, il ferait reconstruire les anciennes gares,
reposer les vieux rails et, que Jean Gabin, le visage bien charbonné,
viendrait conduire à toute vapeur, le tacot de la Clayette à Monsols.
Hélas Jean Gabin s’est pété une guibole en glissant avec ses mules en reptile
sur une grosse bouse bien fraîche.
J’espère que ces explications claires et concises auront raison, ma Francine,
de l’incompréhension d’une chose qui, éclairée sous un jour nouveau,
paraît bien simple.
denis